Chez Gen'étiq, réfléchisons ensemble aux étiquettes adhésives écologiques
L’écologie est un vrai sujet :
La production d'une étiquette génère 60% de déchets : le tour (échenillage), le protecteur, la gâche de mise en route, etc. Cette quantité de déchets est pour le moment incompressible.
Le papier peut être recyclé 9 fois maximum, au delà de cela, il n'y a plus de résistance mécanique.
Nous devons pouvoir écheniller donc nous avons besoin de résistance mécanique. Notre papier est donc composé au maximum de 30% de pâte recyclée.
Nous avons un associé anglais qui travaille sur plusieurs pistes différentes: papier compostable, suppression du protecteur, etc. Les pistes sont intéressantes.
De notre coté, nous avons déjà mis en place un système pour la récupération et le traitement de nos encres et produits chimiques.
Concernant la réduction des déchets et leur recyclage, le sujet reste compliqué à traiter pour le moment. En effet, il est difficile de séparer le silicone des protecteurs (antiadhérents) du papier.
A priori, il existerait une solution en Autriche, mais je n’ai jamais trouvé de vidéo ou d’information sur le sujet.
Pour la fabrication du papier toilette; des études sont en cours mais nous en sommes également à la genèse.
Pour les emballages, nous avons pour projet d'investir dans une machine qui va transformer les cartons en bourre. Cela permettra d'éviter le papier bulle.
En expédiant 25% de nos productions à l’étranger, nos emballages se doivent d'être très résistants. Nos étiquettes sont emballées dans des sachets en plastique afin d'éviter les problèmes pour les usagers (poussières et autres résidus). Cela nous permet également d'augmenter la possibilité de stockage et donc de réduire la gâche.
Afin de réduire notre consommation électrique, nous recevons notre première lampe de séchage à LED le mois prochain.
L'écologie est un sujet passionnant et qui est, à mon avis, primordial. Si vous avez des idées, je suis preneur, mais ce n’est pas si simple !
Nous avons également des pistes qui nous permettrait d'éviter d'emballer les boîtes dans du papier film mais cela risque d'être un peu la révolution ; des pistes pour que le rayon jambon en hypermarché ne soit pas une exposition d'étiquettes, etc.
Nous réfléchissons à planter un arbre à chaque fois que notre benne à déchets est pleine mais une question reste en suspens: où le planter ?
Nous pouvons passer par une ONG mais nous n'avons pas vraiment confiance. Selon nous, la meilleure façon de faire de l'écologie reste la diminution du format de l'étiquette.
Il faudra donc augmenter la visibilité et la fonction de l'étiquette pour en limiter l'impact environnemental.